Reconnue comme « tiers de confiance », l’association Point de Contact joue, depuis plus de vingt ans, un rôle déterminant dans le tri et la transmission des signalements pertinents aux autorités. Ces dernières peuvent ensuite diligenter une enquête si nécessaire. Prévenir, enquêter et innover, c’est justement la feuille de route du Ministère de l’Intérieur pour relever le défi des cybermenaces, avec des enjeux économiques et sociétaux de taille, et au premier plan, la lutte contre les contenus illicites. A ce titre, le partenariat avec les acteurs du numérique continue de progresser. En rejoignant l’association avec deux membres observateurs – la DMISC et la Préfecture de Police, le Ministère de l’Intérieur suivra ainsi de plus près le travail de Point de Contact, aussi dans ses actions de coopération à l’échelle européenne et internationale, comme membre fondateur d’INHOPE, pour la suppression des images d’abus sexuels sur mineurs.
« L’Association Point de Contact est un des membres fondateurs du groupe de contact permanent mis en place par Bernard Cazeneuve après les attentats terroristes de janvier 2015, précise la Délégation ministérielle aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces (DMISC). Piloté par la DMISC, il réunit les opérateurs de l’Internet et les autorités des ministères concernés dans un double objectif : améliorer le retrait des contenus illicites sur Internet et favoriser le retour d’information vers les enquêteurs en réponse à une réquisition judiciaire, en priorité dans les affaires de terrorisme. »
« Depuis les années 2000, la Préfecture de Police a noué un partenariat institutionnel avec l’association Point de Contact afin de promouvoir et relayer les actions menées dans le cadre de la prévention de la délinquance sur Internet, explique le préfet de Police Michel Delpuech. Cependant, ces dernières années, les cybermenaces ont évolué à un rythme soutenu et sont désormais caractérisées par de nouveaux contenus à caractère terroriste, haineux, raciste, antisémite, et anti-LGBT+ notamment sur les réseaux sociaux. L’existence de plus en plus prégnante de ces cybermenaces conduit la préfecture de Police à renforcer son partenariat avec Point de Contact en s’engageant au sein du conseil d’administration de l’association, afin de poursuivre et intensifier la lutte contre ces formes aggravées de cybercriminalité et mieux protéger les internautes. »